Atelier d'écriture avec Stéphane Servant au Festival Embarquement immédiat

Photo de Muriel Enrico

  Le Festival Embarquement immédiat, dont c'est la 5ème édition, met en lumière le carnet de voyage. Et dans ce précieux journal, on utilise non seulement des dessins pour immortaliser ses souvenirs mais aussi du texte. 

En bonne bibliothécaire, je suis depuis toujours fascinée par l'écriture, j'ai donc choisi, en plus de l'atelier de dessin avec Bruno Daverdin, de participer à celui de Stéphane Servant sur l'écriture. 

Le thème était "Voyage immobile". Nous avons donc créer notre île imaginaire, avec ses lieux remarquables et l'avons exploré. De petits exercices d'écriture nous ont permis de nous essayer à différents types d'écrits (journal de bord, encyclopédique, guide de voyage, journalistique...) avec des contraintes imposées par Stéphane Servant. J'ai été surprise de constater que ces fortes contraintes nous poussaient à produire des textes intéressants et riches. J'appréhendais aussi les durées limitées des exercices, mais cela induit finalement plus de spontanéité dans l'écriture. 

Un bel expérience donc pour mon 1er atelier d'écriture. 

Recherche en commun de lexique - Photo de Muriel Enrio

Voici une de mes productions lors de cet atelier: un auto-portrait de voyageuse

          Je suis une voyageuse,
          En quête de mer et d'îles,
          Du baume à l'âme,
          Mes doigts se délient,
          Quand j'embarque pour cette ode,
          Qui marque mon être.

Atelier de Bruno Daverdin au Festival Embarquement immédiat

En ce moment se déroule le Festival de carnet de voyage "Embarquement immédiat", organisé par l'association Yourtes en scènes.
J'ai participé ce matin à un des ateliers, animé par Bruno Daverdin, qui s'est déroulé à Saint-Pierre, à l'ancienne usine de Pierrefonds.

Bruno nous a proposé de réaliser des tampons à partir des matériaux trouvés sur place: pneu, grilles, mur, feuilles ou tout autre objet texturé. La technique est simple: on enduit l'objet de peinture à l'eau puis on applique son papier sur l'objet pour y imprimer sa texture. Après avoir composé sa feuille de plusieurs tampons, on s'appuie sur les lignes créées pour y construire son dessin!

J'ai trouvé cette technique vraiment génial! Ça donne une toute autre dimension au croquis: on a n'a pas forcément besoin de mettre de la couleur après car il y a déjà de la texture et ça pousse à une composition plus déstructurée mais vraiment intéressante graphiquement. Voilà j'ai adoré!

Sur la branche 3

Guêpier carmin, acrylique sur toile, 38 x 46 cm

Voici le 3ème de la série, que je trouve particulièrement réussi. En fait, je l'adore!

Le guêpier carmin, vit dans le sud de l'Afrique et a la particularité d'avoir une immunité partielle aux piqures d'abeilles et de guêpes. Pour en manger une, il la tient dans son bec et le frotte contre son perchoir pour en retirer le dard ou à défaut le venin.

Sur la branche 2

Acrylique sur toile: 30 x 40 cm

Je suis toujours dans ma phase d'oiseaux colorés. Voici donc un Motmot à sourcils bleus (Eumomota superciliosa), sur sa branche.
Lui aussi existe vraiment! C'est un oiseau endémique d'Amérique centrale. C'est même l'oiseau national du Salvador et du Nicaragua. On l'appelle aussi "Oiseau horloge" à cause de ses hochements de queue à la manière d'une horloge lorsqu'il est inquiet.

Une de mes amies a eu un coup de foudre pour ce tableau et me l'a acheté. Toute fière d'avoir une oeuvre originale chez elle, elle fantasmait que lorsque je serais une artiste célèbre elle pourrait se vanter d'avoir été la première à m'avoir acheté une peinture!

Sur la branche 1

Acrylique sur toile: 27 x 41 cm

J'ai commencé ce tableau l'année dernière et vient juste de la finir. Je n'ai pas pour habitude d'utiliser autant de couleurs mais étrangement j'aime bien le résultat.

L'oiseau représenté existe réellement, il s'agit d'un martin pêcheur à dos roux (Ceyx rufidorsa), qui vit en Asie du Sud-Est.

J'ai eu envie de le peindre car il avait vraiment l'air tout droit sorti d'une imagination fertile avec ses couleurs si vives et son énorme bec.

Mistral suite et fin

Je l'ai fini il y a une éternité mais je n'avais pas trouvé le courage de le bloquer, ce qui était indispensable vu le point de dentelle. C'est maintenant chose faite et je le trouve magnifique!

Un nouveau châle au crochet: le Secret Paths

Je viens d'entamer un nouvel ouvrage au crochet: Le Secret Paths d'après un patron de Johanna Lindahl du site Mijo Crochet. J'adore ce qu'elle fait: c'est toujours délicat et élégant.

Pour l'occasion je me suis offerte un beau fil: Sea Silk de Hand Maiden, sur le site "Laine et tricot". Le site est toujours aussi rapide et efficace. Le fil est composé de 70% de soie et de 30% de Seacell. Le Seacell est réalisé à partir d'algue, ce qui est très surprenant mais il est extrêmement doux et agréable à travailler.

C'est la première fois que j'achète du fil en écheveau. J'ai donc expérimenté la mise en pelote. J'ai été surprise du résultat car il n'a plus du tout la même allure en écheveau, en pelote et une fois travaillé.